Pour la version matanaise de son projet Le premier jardin, Anne-Marie Proulx tapisse l’une de nos galeries de grands tirages photographiques représentant des éléments végétaux qui s’allient de différentes manières à l’univers urbain. Outre son emprunt du titre du roman éponyme d’Anne Hébert, cette histoire d’une actrice de théâtre retrouvant sa ville natale lui sert de prétexte pour y mener sa propre exploration d’une « ville que l’on ne nomme jamais, dans laquelle se trouvent des amorces d’histoires, des morceaux de vérités et de fictions aussi intangibles que la lumière qui se pose sur un mur, à la surface de l’eau ou sur les arbres en fleur ».
Dans Le premier jardin d’Anne-Marie Proulx, références littéraires et métaphores de la féminité se croisent en un espace ouvert à l’interprétation. Le projet fera l’objet d’un livre dont la sortie est prévue à l’automne 2020.
Les œuvres d’Anne-Marie Proulx ont été montrées lors de plusieurs expositions au Québec, au Canada et à l’étranger. Elle vit et travaille à Québec, où elle codirige VU, centre de diffusion et de production de la photographie.