OLI SORENSON emprunte les codes visuels d’artistes contemporains de renommée internationale et les réoriente vers d’autres thèmes et médiums. Un «remix» où l’appropriation est propice à un affranchissement du cadre formel et conceptuel des œuvres d’origine. Pour Paysages de l’Anthropocène, Sorenson se réfère au travail de l’artiste américain Peter Halley. À partir des motifs géométriques qui caractérisent le travail de ce dernier, il crée une série de pictogrammes décrivant une variété d’objets et d’infrastructures symptomatiques des enjeux écologiques auxquels notre monde est confronté.

La pratique artistique d’Oli Sorenson prend plusieurs formes (peinture, vidéo, VJ, performance) et s’échelonne sur près de 25 ans. Ses œuvres ont été présentées lors de nombreuses expositions et événements au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde, notamment au Royaume-Uni où il a vécu entre 1999 et 2010. Il s’agit d’un second passage à Espaces F pour l’artiste. En 2011, il y proposait Antimap, une installation vidéo assortie de peintures et d’impressions numériques. Il vit et travaille à Montréal.

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